Saviez-vous que la Mère Noël a peut-être existé?

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Updated: octobre 24, 2014

Tout le monde connaît bien le Père Noël mais qui est donc celle qu’on appelle « la Mère Noël »? Celle à qui la publicité donne parfois le rôle d’épouse du Père Noël? Si tous les enfants apprennent un jour que le Vieil homme à la barbe blanche est beaucoup moins réel qu’ils ne l’imaginaient, il semblerait que Mère Noël ait réellement existé.

La Tante Arie

En Franche-Comté, au 13e siècle, ce n’était ni saint Nicolas ni Santa Claus qui apportait des présents aux enfants le soir de Noël : c’était la vieille tante Arie. La tradition la décrit comme une très vieille et gentille dame au visage resté juvénile. Curieusement, elle portait des chaussures qui avaient un peu la forme de pattes d’oie. Elle faisait le tour du pays, chaudement emmitouflée dans ses habits d’hiver, un bâton de marche dans la main, le licol de son âne de l’autre. Ce dernier portait sur son dos deux larges paniers chargés de tous les jouets et de toutes les friandises que Tante Arie devait distribuer aux enfants sages. En fait, une version féminine de Saint Nicolas.

On raconte que cette dame habitait dans une grotte en forêt, sur le Lomont, et qu’elle y entreposait des milliers de jouets pour plusieurs Noëls à venir. Il lui arrivait cependant de jouer de vilains tours. Par exemple, comme elle ne supportait pas les paresseuses qui filaient mal la laine, elle emmêlait leurs fils au point que les jeunes filles vidaient leurs fuseaux le soir de Noël pour ne pas qu’Arie vienne y toucher. Par contre, celle qui était la plus ardente au travail du pays recevait une bourse pleine de pièces d’or en guise de dot.

La bonne comtesse

Personne ne connaît exactement l’origine de cette légendaire tante Arie. Certains folkloristes ont signalé qu’il pourrait s’agir de l’évocation d’une jeune fille noble de la région du nom d’Henriette d’Orbe. Veuve du comte de Wurtemberg, elle administrait elle-même ses terres comtoises et se montrait si bonne avec les paysans et les pauvres qu’elle fut surnommée « la bonne comtesse » par les habitants de Montbéliard.

Elle a fait tellement de bien dans sa vie qu’après sa mort, en 1444, la bonne comtesse Henriette est devenue de façon officielle la tante Ariette puis, plus simplement, la tante Arie.

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